L'Ordre accueille favorablement la décision du gouvernement d'appuyer les nouveaux enseignants

04 octobre 2005

Le 4 octobre 2005 (Toronto) – Ce sont les élèves de l'Ontario qui bénéficient de l'appui des nouveaux enseignants, a déclaré l'organisme d'autoréglementation de la profession enseignante.

«C'est encourageant de voir que la province se montre prête à appuyer les enseignantes et les enseignants qui viennent de recevoir l'autorisation d'enseigner», a affirmé la présidente de l'Ordre, Marilyn Laframboise.

«Ces enseignants ne demandent qu'à gagner de l'efficacité le plus vite possible, a-t-elle dit. Le mentorat est un excellent moyen de rendre la transition à l'enseignement aussi fluide que possible pour pouvoir en tirer parti rapidement.»

Aujourd'hui, M^me Laframboise se réjouit de la décision du ministre de l'Éducation de l'Ontario, Gerard Kennedy, d'appuyer la croissance du nouveau personnel enseignant grâce à l'introduction d'un programme d'insertion professionnel. Celui-ci reprend nombre des conseils que l'Ordre avait prodigués au gouvernement il y a deux ans dans son exposé de principe intitulé Insertion professionnelle des nouveaux enseignants : grandir dans la profession.

À l'époque, l'Ordre avait recommandé au gouvernement de financer un programme obligatoire de deux ans pour aider les conseils scolaires à appuyer le nouveau personnel enseignant dans les écoles de la province.

Selon des études menées par l'Ordre, une recrue sur treize quitte la profession au cours de ses trois premières années de carrière. D'après M^me Laframboise, cela représente une perte inestimable en termes de ressources humaines et d'argent, tant pour la province que pour la profession.

Chaque année, l'Ordre mène un sondage sur la transition à l'enseignement auprès de ses nouveaux membres. Les résultats révèlent que les nouveaux enseignants doivent parfois attendre jusqu'à trois ans avant de trouver du travail à temps plein. Et ceux qui y arrivent récoltent les emplois les plus difficiles : classes à années multiples, année où l'on fait un test de l'OQRE et classes portatives. Ils veulent davantage de soutien, mais seulement 23 % des recrues ayant trouvé un emploi en enseignement au cours de l'année dernière ont déclaré avoir reçu une forme quelconque de mentorat.

«En apprenant les ficelles du métier, les nouveaux venus gagnent de la confiance, ce qui est à l'avantage des élèves; tout le monde y gagne», a souligné Doug Wilson, registrateur de l'Ordre.

Fort de ses 198 000 membres en règle, l'Ordre des enseignantes et des enseignants de l'Ontario est l'organisme d'autoréglementation qui compte le plus grand nombre de membres au Canada.

Pour obtenir de plus amples renseignements concernant l'enquête sur la transition à l'enseignement, consultez le site de l'Ordre.

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L'Ordre des enseignantes et des enseignants de l'Ontario a pour mandat de réglementer la profession enseignante dans l'intérêt du public. Il établit des normes d'exercice de la profession et de déontologie, mène des audiences disciplinaires et agrée des programmes de formation professionnelle pour ses 198 000 membres travaillant au sein d'écoles et d'établissements financés par les fonds publics de la province. L'Ordre est l'organisme d'autoréglementation qui compte le plus grand nombre de membres au Canada.

Renseignements :
Gabrielle Barkany
416-961-8800, poste 621
Sans frais en Ontario : 1-888-534-2222, poste 621