L’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario et le personnel enseignant formé à l’étranger
17 janvier 2007
En 2006, l’Ordre a évalué les qualifications de 3 982 postulants qui ont suivi un programme de formation à l’enseignement à l’étranger. Plus de 90 pour cent d’entre eux, soit 3 626, ont obtenu l’autorisation d’enseigner en Ontario.
Depuis 1997, l’Ordre a délivré des cartes de compétence à des enseignants provenant de plus de 100 pays.
Le site web de l’Ordre fournit, aux enseignantes et enseignants formés à l’étranger, de l’information particulière à chaque pays sur les conditions de certification des postulants des douzaines de territoires de compétence partout dans le monde.
Tout refus de certification est accompagné de raisons détaillées. Les postulants savent ainsi pourquoi leurs qualifications ne répondent pas aux exigences de l’Ontario. Nous les orientons aussi vers des moyens d’obtenir les qualifications manquantes.
Au fil des années, plus de la moitié des postulants de l’étranger qui n’avaient pas obtenu l’autorisation d’enseigner la première fois ont suivi des études (généralement des cours offerts par les facultés d’éducation de l’Ontario) afin d’obtenir une carte de compétence.
Les raisons les plus fréquentes de rejet de la demande de certification sont les suivantes : Le postulant…
- n’a pas le diplôme de premier cycle universitaire requis
- a suivi un programme de formation à l’enseignement plus court que le programme d’un an minimum exigé en Ontario ou n’avait pas suivi certains cours que l’on considère essentiels
- ne possède pas les compétences acceptables orales et écrites en français ou en anglais
- a suivi un programme de formation à l’enseignement aux adultes et non aux enfants.
Tous les ans, l’Ordre rencontre des centaines de postulants étrangers et leur fournit de l’aide par des moyens très variés. Par exemple, nous envoyons des lettres d’intervention dans la langue d’origine aux universités et autres établissements scolaires pour les aider à obtenir les documents requis.
Pour en savoir plus sur l’aide que l’Ordre fournit aux postulants formés à l’étranger, consultez Enseignants formés à l’étranger.
Enseigner en Ontario
L’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario est un partenaire d’Enseigner en Ontario avec la Fédération des enseignantes et des enseignants de l’Ontario, LASI Compétences mondiales (Ottawa), Skills for Change (Toronto) et le Centre des femmes de Windsor – Aide aux immigrantes.
Enseigner en Ontario est financé par le ministère des Affaires civiques et de l’Immigration. Son siège social est situé au 121, rue Bloor Est, à Toronto.
Depuis 2004, Enseigner en Ontario fournit de l’information et des conseils à 16 655 immigrants désirant obtenir l’autorisation d’enseigner en Ontario. Il offre des cours de mise à niveau linguistique à plus de 100 postulants et, grâce à son aide, 964 personnes ont obtenu leur carte de compétence.
Les dernières recherches démontrent que, même si les enseignants formés à l’étranger ont un certain succès à obtenir l’autorisation d’enseigner, ils doivent toutefois faire face à de nombreux défis une fois sur le marché du travail. Enseigner en Ontario est en train d’élaborer des programmes d’aide supplémentaires pour les personnes qui ont obtenu leur carte de compétence auprès de l’Ordre mais qui ne peuvent trouver de travail.
Pour en savoir plus sur Enseigner en Ontario, consulter le site www.enseignerenontario.ca.
Transition à l’enseignement
L’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario a rédigé un rapport sur les sombres perspectives d’emploi des enseignants formés à l’étranger. Cet article est paru dans le numéro de décembre de sa revue trimestrielle Pour parler profession.
Dans son rapport sur le sondage annuel portant sur la transition à l’enseignement, l’Ordre a révélé que, sur 10 enseignants ayant obtenu l’autorisation d’enseigner en Ontario, quatre n’ont jamais décroché d’emploi, ni même de la suppléance, comparé à un nouvel enseignant sur 10 ayant suivi un programme de formation à l’enseignement au Canada.
La plupart d’entre eux, soit 69 pour cent des néo-Canadiens qui ont la chance d’avoir un emploi, ne font que de la suppléance à la journée. Avoir des qualifications en forte demande comme les mathématiques, la physique et la chimie ne facilite pas les choses, puisque les enseignantes et enseignants immigrants qui possèdent ces qualifications ont les mêmes difficultés que les Canadiens qui ne les ont pas.
Les enseignantes et enseignants sont directement embauchés par les conseils scolaires et les écoles privées. L’embauche du personnel enseignant n’est pas du ressort de l’Ordre.
Pour en savoir plus sur notre étude sur la transition à l’enseignement, consultez Transition à l’enseignement.
